8h22.
Je me suis réveillé. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis réveillé. Je regarde mon téléphone et je me demande encore. Mon alarme a sonné deux fois. Deux fois. Pourquoi? Je lis ce que j'ai marqué hier. Je me souviens. Je tombe. Je fais une roulade. Je m'arrête. J'ai mal. J'ai vraiment mal. J'ai envie de crier mais je ne peux pas. J'ai mal. Mais je l'ai déjà dit. Je m'arrête. Je me tais. Je m'avance vers mon armoire. Je soupire. Je ne peux pas y aller. Je ne peux vraiment pas. Parce que Yume.
Yume Koizumi, c'est quelqu'un de gentil. C'est vraiment quelqu'un de gentil alors je ne peux pas. Enfin. Il me semble qu'il est gentil. Je ne connais pas deux Koizumi. Peut-être que si. Mais non. Je ne sais pas. Je m'arrête. Je me tais encore. Je me tais vraiment pour cette fois et je me frappe. Je décide d'abandonner mais mon reg ard se dirige vers l'armoire de mon colocataire. Je réfléchis. C'est une bonne idée pour moi. Je lui laisse une note sur la commode, je m'excuse et je lui prends des vêtements. Ils sont petits. Mais c'est juste moi qui l'imagine. Sûrement. Je bouge. Je marche. Droite. Gauche. Gauche. Droite. Je me regarde dans un miroir. Ils sont petits. Freyja sera en colère? Je me le demande. Je ne veux pas. Je lui jette un dernier regard. Je m'approche de son lit. Je colle une note sur sa joue. Une deuxième? Peut-être. Je me lève. Je pars. Oui je me suis excusé.

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8h48.
J'ai traversé le couloir jusqu'à arriver ici. Il n'y a personne. Il est tôt. C'est le Week-end. Je comprends aussi. Je toque. J'attends. Il m'ouvre. Je me présente.
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Oui il se présentait. Short serré. T-shirt rose flamboyant trop court. Gilet blanc en cuir. Oui. Ils étaient petits. Ils l'étaient.